Le dernier numéro de Nature contient un pointeur vers une étude intéressante sur les chercheurs de pointe, et comment améliorer leur productivité.

Londa Schiebinger, chercheur en Gender Studies à Stanford, a effectué une étude sur les chercheurs à la pointe de la recherche. J'en retiens qu'un chercheur motivé enchaîne des semaines de 60 h (ce qui me paraît exact, effectivement).

Ce qu'observe Londa Schiebinger, c'est qu'en plus de ces 60 h, une femme va encore assurer une dizaine d'heures pour le travail de la maison (lessive, nettoyage, repassage) (et un homme 5 heures, le partage des tâches n'étant pas encore parfait dans le monde). Et elle fait observer que ça n'est pas forcément une gestion efficace de l'argent de l'université que d'avoir un grand professeur, payé des milles et des cents (on est à Stanford, je vous le rappelle), qui s'épuise à faire la lessive.

When the call came from Stockholm early one October morning, Nobel Prize–winner Carol W. Greider was not working in her lab or sleeping. She was doing laundry.

La suggestion de L. Schiebinger, c'est qu'une façon simple (et économique) d'augmenter la productivité de ces chercheurs de pointe, c'est de leur fournir une aide ménagère, pour éviter qu'ils ne s'épuisent. J'avoue que l'idée me fait sourire, mais qu'elle traduit clairement une reconnaissance pour le monde de la recherche.

Bibliographie :