Sur le classement de Leiden, la différence entre le classement mondial et le classement européen vient des années prises en compte : 2003-2007 dans le premier cas, 2000-2007 dans le second. Comme les 5 premières françaises sont dans un mouchoir de poche, une petite différence bouscule l'ordre.
]]>Pour le classement de Leiden, il a l'inconvénient de ne lister que les universités, ce qui est problématique pour parler du cas français. Il est aussi bizarre que Paris 5 soit la première université française au classement européen, et la 5e française au classement mondial. Il faut que je regarde ça de plus près...
]]>4. A lire ton billet, j'ai cru un moment qu'il n'y avait que 6 universités françaises qui publient plus de 100 articles par an. Il y a en fait près de 80 insititutions françaises qui passent ce seuil, heureusement.
Salut Nicolas, très bon billet, comme d'habitude.
Quelques remarques en passant :
1. Si tu t'intéresses au nombre de citations par articles normalisé, tu trouveras un classement des universités européennes ici (green ranking) : http://www.cwts.nl/ranking/LeidenRankingWebSite.html La normalisation est beaucoup plus robuste que celle de Scimago puisqu'elle prend en compte l'année de publication, le type d'article et la discipline (crown indicator).
2. Tu as raison de noter que le classement de Scimago ne s'intéresse qu'au volume des publications et non pas, comme on a pu le lire sur rue89 au "nombre d'études publiées, leur impact scientifique (en terme de citations), les collaborations internationales, l'importance des revues où les études sont publiées, et le rapport entre l'impact scientifique des études publiées et celui des études de centre de recherches « concurrents »." Pour les institutions que je connais, je relève toutefois quelques problèmes : l'Université de Genève et les Hopitaux Universitaires Genevois sont considérés comme 2 instituts alors que la recherche se fait sous une casquette commune. J'avais vu la liste de Scopus, l'Observatoire de Genève est aussi considéré comme une entité séparée, ce qu'elle n'est pas. Il en va de même pour l'Université de Lausanne et le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois. En bref, il y a encore pas mal de 'data cleaning' a faire...
5. La position de l'IN2P3 reflète la position de la physique des particules par rapport au reste de la physique. La norme étant de signer tous les articles des collaborations auxquelles on participe, et l'IN2P3 participant à la quasi totalité des grosses expériences dans le domaine, il y a fort à parier que son taux de citation normalisé par rapport à la physique des particules est égal à 1, sans que cela n'ait grande signification...
]]>Sinon, l'IN2P3, c'est l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules, autrement dit un des instituts du CNRS (leur modèle, même). L'équivalent d'un département scientifique, mais avec plus d'autonomie. Mais du coup, pourquoi un département scientifique a-t-il des publications en son nom propre, ou alors pourquoi en a-t-il si peu ? La réponse (en cherchant un peu sur ISI, je n'ai pas SCOPUS ici) est que l'IN2P3 finance des gros équipements, dont le Fermi Large Area Telescope et le LHC. Ça aide.
]]>Sinon pour l'IN2P3, est-ce que c'est vraiment qu'ils sont très bons, ou juste un effet lié au fait qu'ils sont dans une micro-discipline qui est intrinsèquement très citée, et que comme ils sont pettis tous leurs chercheurs sont dans ce créneau ?
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