Contrairement à ce qu'on pourrait croire, Plymouth n'est pas la première colonie américaine. Roanoke (1585), Jamestown (1607) et Quebec (1608) (sans même parler des colonies espagnoles) se chargent régulièrement de rappeler à la "gamine" que, non, il y en avait d'autres avant elle. Mais c'est incontestablement celle qui a le mieux réussi, à la fois dans la réalité et dans l'imginaire collectif. De sorte que pendant plusieurs siècles, la "noblesse" américaine était synonyme de "Nouvelle-Angleterre"... (un des symboles de cette réussite étant l'Université de Harvard, fondée en 1636, soit à peine 16 ans après l'arrivée du Mayflower, ce qui me permet de connecter les deux thèmes de ce blog...)

En parlant du Mayflower, justement, en voici une réplique à l'identique, le Mayflower II:

On apprécie la "fleur de mai" en figure de poupe :

Et on peut même monter dedans et visiter. C'est que ça se visite, un mythe fondateur...

Comme il fait beau, on a sorti la literie, matelas et hamacs, pour qu'elle sèche et qu'elle s'aère...

Vue partielle de la mature :

En rupture avec l'authenticité historique, mais pour rendre la visite plus agréable, les deux chaloupes qui normalement devraient être posées, retournées l'une sur l'autre sur le pont (occupant ainsi tout l'espace...) sont à l'eau, près de la coque.

La cuisine :

Les quartiers de l'équipage (au fond, la cabine du capitaine) :

Les quartiers des migrants, sous le pont principal. La lumière y est franchement mauvaise...

"Plymouth Rock", censément l'endroit où les premiers colons ont posé pied sur le sol américain, est protégé par un mega-portique, et on visite. Tout ça pour un gros caillou marqué "1620"...

(le portique menace de s'écrouler, donc vous n'aurez pas de photos du caillou, désolé...)

Une statue de William Bradford, "leader of the pilgrims" :

Lui faisant face, Massassoit, chef des Wampanog (et inventeur, par ricochet, de Thanksgiving...) Autrement dit, c'est lui qui a montré aux Pilgrims comment ne pas mourir de faim en cultivant du maïs plutot que du blé.

Et enfin, la plus vieille maison encore debout de Plymouth, batie en 1640 (c'est celle de gauche). Les maisons des premiers colons ont été détruites et rebaties plusieurs fois, celle ci fait partie de la deuxième vague, et est restée debout.